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les jardins

Les alliés et les habitants essentiels de nos jardins !

Les jardiniers et jardinières profitent de la présence de plusieurs alliés, principalement des oiseaux, des amphibiens, des insectes et autres invertébrés qui apportent des effets bénéfiques aux espaces cultivés.

Beaucoup d’oiseaux insectivores et même des oiseaux de proie trouvent une nourriture de choix dans les jardins cultivés. Le jour, les buses et même les éperviers capturent des rongeurs, rarement bienvenus dans les plantations.

Épervier

Les hirondelles bicolores et rustiques voltigent au-dessus des végétaux et happent des insectes volants, les merles d’Amérique fouillent le sol et gobent des vers de terre certes, mais aussi des limaces et bon nombre d’insectes nuisibles au jardin.

hirondelle rustique
Chrysomèle de l’apocyn

D’autre s’invitent dans les champs cultivés s’invitent dans les champs cultivés, le pluvier kildir et même quelques bruants comme le bruant chanteur scrutent le sol en débusquant des chenilles, des larves de hanneton et des scarabées japonais pour ne nommer que ceux-là.

pluvier kildir
Pluvier Kildir avec son nid et ses oeufs
Larve de hanneton

L’apport du crapaud d’Amérique et de la grenouille léopard n’est pas négligeable, loin des cours d’eau, ces amphibiens patrouillent les espaces cultivés et avalent nombre d’insectes, souvent des bestioles qui s’attaquent et nuisent aux végétaux.

GRENOUILLE LÉOPARD
RAINETTE VERSICOLORE

Les insectes de leur coté ont des régimes alimentaires très variés, certains attirés par le nectar des fleurs et le pollen de ces dernières participent allégrement à la reproduction des plantes (les pollinisateurs), d’autres insectes et même des araignées consomment de grandes quantités de bestioles souvent nuisible aux cultures (les prédateurs). Finalement d’autres invertébrés améliorent la qualité du sol, en transformant la matière organique (les décomposeurs).

Les pollinisateurs

Abeille cotonnière

Certains sont attirés par le nectar des fleurs et jouent un rôle essentiel dans la reproduction des plantes. On n’a qu’à penser aux abeilles domestiques et à certaines espèces de bourdons qui transportent du pollen dans leurs corbeilles, de petits contenants placés sur leurs pattes postérieures.

bourdon et abeille

De plus, le pollen colle à la toison velue de plusieurs insectes qui fréquentent les fleurs. En se frottant aux étamines (organes mâles), le pollen se détache et colle à leurs poils et comme ces insectes butinent d’une plante à l’autre, ils laissent dans le pistil (organe femelle), le pollen nécessaire à leur reproduction.

Hystricia abrupta

Plusieurs autres espèces d’insectes volent de fleur en fleur, on distingue parmi elles des abeilles sauvages comme les mégachiles et les halictes et des coléoptères entre autres espèces qui permettent aux jardiniers d’obtenir nombre de fruits comme des tomates, des concombres, des pommes, des fraises, etc…

Abeille-sauvage-halictidae-agapostemon
Mégachiles
abeille sauvage – agapostemon

LES PRÉDATEURS

D’autres bestioles sont des prédateurs voraces qui fréquentent les espaces cultivés et freinent  la propagation d’insectes ravageurs, parmi ceux-ci des insectes, des araignées et un centipède.

demoiselle avec sa proie
Punaise embusquée dévorant une mouche

Parmi les insectes prédateurs les coccinelles adultes et leurs larves, tout comme les guêpes polistes jouent un rôle important dans le contrôle des colonies de pucerons.

Jeune larve de coccinelle dévorant des pucerons
Larve de coccinelle

Tandis que d’autres guêpes prédatrices s’intéressent particulièrement aux chenilles, la guêpe pélicinide quand à elle s’attaque aux larves de hannetons, ces insectes qui broient les racines des plantes enfouies dans le sol. La guêpe pélicinide repère sa proie dans le sol, et grâce à son ovipositeur allongé, pond sur la larve du hanneton, la jeune guêpe vivra en parasite sur cette dernière.

guêpe pélicinide attaquant une chenille

  Les mantes religieuses communes dans l’extrême sud du Québec sont aussi de grandes consommatrices d’insectes au grand dam des criquets et sauterelles, leur coloration leur permet de se dissimuler parmi les plantes. De plus, les libellules capturent des insectes au dessus des plantations.

Mante religieuse à l’affut
Libellule dévorant un papillon

Beaucoup d’araignées tissent des toiles pour capter des insectes volants, comme les épeires et les argiopes.

L’épeire
argiopes

Les autres arpentent le sol, comme l’araignée sauteuse, pour surprendre leurs proies, tout comme le lithobie, un centipède qui se déplace la nuit, à la recherche d’insectes.

araignée sauteuse
Lithobie, centipède

LES DÉCOMPOSEURS

D’autres invertébrés ont un rôle plus obscur, en effet les décomposeurs s’activent à transformer la matière organique inerte en humus, une matière facilement assimilable par les plantes.

Actifs la nuit, les cloportes (crustacés terrestres), les iules (mille-pattes) et les lombrics (vers de terre) transforment à leur façon la matière végétale en décomposition. De plus les lombrics en creusant leurs galeries permettent une bonne aération du sol, une circulation d’eau facilitée et un meilleur développement des racines dans un sol plus meuble.

vers de terre cherchant refuge
Maison pour insectes